Santa-Cruz

by | Sep 1, 2017 | Equateur, Galapagos, Photos, Voyage | 0 comments

Notre voyage a commencé dans l’hostilité des éléments Québécois. Notre vol fut annulé pour cause de verglas et remis au lendemain. C’est donc avec un déficit de sommeil et une angoisse pour s’organiser avec toutes nos réservations qu’on a commencé notre marathon de 30 heures qui devait nous conduire aux iles Galapagos. Nous avions un total de 4 avions à prendre, Québec-Toronto, Toronto-Houston, Houston-Quito et finalement Quito-Santa-Cruz.
Ce fut difficile et c’est complètement démoli que nous avons atterri sur une iles désertique. Il nous faut passer les douanes pour s’assurer qu’on ne transporte aucune graine, plante, grenouilles ou carré de tourbe quelconque. Enfin nous sommes lâché lousse sur une des iles mythique des Galapagos!

Pour se rendre à Purto Ayoara il nous faut prendre un bus, puis un ferry et finalement un taxi. Déjà nous sommes sous le charme. Le désert contraste avec la mer turquoise, on voit tout de suite notre premier iguane marin, notre premier requin, notre premier fou à pied bleu. On traverse l’ile de Santa-Cruz du nord au sud. On est surpris de voir que c’est vert, sur google Map, on voyait ici un désert. Notre chauffeur de taxi nous explique que l’ile ne verdit qu’une fois par année. Il ajoute que c’est pour une journée seulement mais il exagère un peu.

La faune est très accessible en ce sens que les animaux sont sans craintes. On peut facilement les approcher et les observer. Par contre nous avons été surpris de voir que la faune n’était pas si abondante, climat désertique oblige. La paruline jaune, une cousine de la notre au Québec, est très présente. Les pinsons de darwin aussi bien qu’on ait pas pris la peine de les différencier. On retrouver aussi un moqueur (en fait il y en a plusieurs espèces aussi toutes similaires) et de magnifique petit lézards à gorge orangé.

Si on regarde partout sur les rochers volcaniques et sur les murets de pierres on voit de magnifique crabes scruter les interstices de la pierre pour leur pitances. Ailleurs ce sont de beaux iguanes marins, plus petit que je le croyais (environ 40 cm sans compter la queue).

À partir même de la ville on peut aller visiter une mangrove où des trottoirs de bois ont été aménager. Si vous avez le regard attentif vous verrez facilement des poissons chasser entre les racines. C’est gratuit! D’ailleurs contrairement au Costa-Rica, ici beaucoup d’activités sont gratuites.

Une autre belle visite est le centre Charles Darwin. Depuis 50 ans ils s’efforcent de sauver la faune et la flore de l’ile victime des rats, des chats, des chiens et des chèvres (et des abus des êtres humains). Ils élèvent donc des tortues pour préserver les espèces (dont il ne reste que 11 espèces des 15 originales), reproduisent des plantes locales, etc. C’est l’endroit pour voir des tortues géantes garanti! Bébé et colosse se côtoient. On y a aussi observer les iguanes terrestres.

Las Grietas est une faille où s’infiltre l’eau de mer formant une véritable piscine naturelle. Impossible de voir le fond à bien des endroits: il se perd dans des les profondeurs turquoises de ses eaux. Il y avait beaucoup de monde, c’était une journée de congé, mais en nageant au loin on réussi à se trouver un petit coin tranquille. Dans les profondeurs on peut voir des poissons, sans doute qu’un réseau de tunnels relie Las Grietas à la mer. C’est fascinant de nager dans cette piscine naturelle enchâssé entre deux falaises de pierre volcanique noire. C’est assez dépaysant!

Sur Santa-Crux il y a deux plages pour faire du snorkeling, de l’observation sous marine en apné. On arrête à la première lors de notre retour de Las Grietas. Wow! Dans les premiers centimètres d’eau il y a déjà des poissons pour nous accueillir. Les eaux des Galapagos sont exceptionnellement riches les courants océaniques profonds remontants les nutriments à la surfaces perturbé par ces iles surgit de nul part. La visibilité est donc correct, un peu mauvaise si on reste proche des baigneurs. Ceci dit, il y a tellement à voir que c’est en rien en problème pour nos yeux!!! La quasi totalité du snorkeling se fait dans moins de deux mètres d’eau, nous y sommes allé deux fois et à chaque fois on voyais de nouvelles choses!

Playa Estacione est une plage fréquenté beaucoup par les locaux. Un couple de canadien nous l’avait recommandé pour l’apnée mais personne d’autre. On a visité cette petite plage au retour du centre Charles Darwin. Wow! Les poissons sont moins farouche, les eaux plus tranquille plus à l’abri des vagues et il y a plusieurs requins qui nagent au travers des bancs de poissons. En m’aventurant au delà du mur de pierre volcanique j’ai même pu voir ma première tortue marine! Il y avait des milliers de sardines un pélican est même plongé parmi nous.

Santa-Cruz comme telle est une ville intéressante. L’architecture se décrit le mieux comme inachevé mais ça n’enlève pas le charme de certains endroits. Il y a beaucoup de boutiques en tout genre mais elles vendent à peu près toutes la même chose, les épiceries ont peu de variété, les boutiques souvenir pareil. Autrement les restaurant c’est bien, on mange bien, ça ne parle pas vraiment anglais et se contre-foutent souvent de savoir si ils vous ont bien compris: l’assiette reçu est souvent une surprise. Les mathématique sont ici fort étrange et certains endroits sont des attrape touristes.

Impossible de rater les lions de mer sur le quai. Attention par contre, on nous a mis très sévèrement en garde que les lions de mers peuvent avoir un sale caractère et même mordre (ce qui est arrivé à des gens de notre hôtel sur Isabela).

La rue des restaurants est la place pour aller manger le soir de la nourriture locale on vous offrira le Brujo frais (Poisson Scorpion Rouge). Je l’ai gouté et c’est bon. Les ceviches sont excellent et parfois très copieux. Sinon les amuerzo sont une valeur sure de manger local, copieusement et pas très cher. Nous nous sommes souvent concentrés sur les viandes grillées sur charbon bois car elles étaient excellentes!

Le Brujo est de loin de poisson que l’on trouve le plus dans les étals des restaurants. C’est du « Red Scorpion fish » selon mes recherches: Pontinus furcirhinus.