Péninsule de Nicoya

by | Fév 24, 2017 | Costa-Rica, Photos, Voyage | 0 comments

La péninsule de Nicoya est une grande péninsule semi-aride du Costa-Rica. C’est une forêt tropicale sèche. En l’occurrence durant notre visite les rivières étaient asséchées, beaucoup d’arbres n’avaient pas de feuilles, mais comme la saison sèche tirait à sa fin, les fleurs commençaient à poindre dans les plus grands arbres.

 

La route pour s’y rendre à partir de Alajuela s’est bien faite, il était agréable de voir la végétation rapidement changer au fur et à mesure que l’on approchait du pacifique. Après avoir traversé le pont de l’amitié on a coupé par la route qui passe à Hojancha fidèles aux indications sur la route pour se rendre à Punta Islita (notre hôtel était à Corozalito). Ce fut notre premier contact avec les chemins en terre du Costa-Rica. Le peu d’indication nous a fait douter que c’était la bonne route, seul le nom des villages nous permettait de suivre le chemin sur la carte. Finalement, ça s’est bien fait!

 

À notre hôtel on a eu un petit problème de sur-booking. Notre première nuit fut donc passé dans une toute petite chambre malgré que l’on avait réservé une chambre beaucoup plus spacieuse. Ceci dit, dès le lendemain ce problème fut réglé et tout le reste a été super! Une piscine dans cette région n’est pas un luxe, la chaleur est torride!! On a passé le temps le plus chaud de ces journées le plus souvent entre la piscine et les hamacs à l’ombre.

Pour le birding c’est un bel endroit, il suffit de marcher dans les nombreux rangs qui serpentent vers l’intérieur des terres pour dénicher des Geais à face blanches, des Motmots, des anis et bien d’autres. C’est ainsi que tous les matins avant les grosses chaleurs nous allions prendre une marche. Il faut savoir que la chaleur y est tel que la faune profite elle aussi des heures fraîches matinales pour s’activer! C’est ainsi qu’on a déniché nos premier singes hurleurs.
Aux autres moments de la journée on a exploré d’autres endroits en voiture. La plage de Bejuco nous a permis d’y voir Tantales et Urubus de proche!

C’est carrément dans un village devant le terrain se soccer (de foot pour nos amis européens) qu’on a trouvé ce connure.

La plage de Corrozalito quand à elle nous a fournie de magnifiques Aras rouges sauvages. On est habitués de voir ces oiseaux en captivité mais sachez qu’ils sont assez rares à l’état sauvage au Costa-Rica.
Les beaux endroits ne sont pas particulièrement annoncé, il faut emprunter les petits chemins et demander conseil. Souvent rien n’indique que ce petit rang de terre à peine carrossable mène à une magnifique plage!

 

On a opté pour une sortie de nuit guidée à l’hôtel avec espoir de voir des tortues pondre. On était pas dans la bonne saison mais apparemment il y avait des chances quand même à un endroit secret connu seul du guide. Sur la plage ou nous sommes allés on a effectivement vu des traces de tortues mais malheureusement aucune tortue ne s’est montré le bout du nez. Ceci dit, fiston s’est beaucoup amusé avec les centaines de bernard l’hermite très nombreux. Si nombreux qu’il est impossible de trouver un coquillage vide…
J’ai aussi pris une marche de nuit, il y a peu à voir contrairement à mes attentes, peu de lézards et peu d’insectes mais certains oiseaux sont très actifs et la nuit est très vivante! Seul les nombreux chiens errants plutôt aimable de jour ont étés désagréables pour ne pas dire inquiétant pendant cette promenade.

Dans ce coin la mer est fouettée de très fortes (et grosses) vagues, ce n’est pas un endroit pour nager! La mer est très chaude et les plages sont magnifiques. On trouve sur certaines plages de gros dollars des sables!

Notre coup de coeur fut la lagune à San Miguel. À marée haute cette dernière forme une petite baie protégée pleine de petits poissons, de crabes et de mollusque. Il est facile d’y faire de l’apnée et même si la visibilité n’est pas excellente la faible profondeur rend les choses facile. On y a trouvé aussi un martin pêcheur à ventre roux. On a uniquement regretté ne pas avoir plus de temps pour explorer ce magnifique endroit davantage.

On a visité une toute petite partie de la péninsule mais on a adoré. La chaleur est accablante pour nous Québécois (on a vu 39 celcius au thermomètre… ). Il faut dormir sous le ventilateur toute la nuit. Malgré tout on aurait volontiers pris quelques jours de plus! On a donc quitté l’hospitalité de Randall pour ensuite aller au Monte-Verde!