Nous quittons donc le Pacifique torride avec ses 39 degrés pour se diriger vers le Monteverde.

Les paysages secs et semi-arides défilent sous un soleil de plomb. Nous décidons de prendre la route qui passe par Samara. Nous passons donc devant sa plage bien connue . Un peu trop touristique pour nous mais très jolie.

Un peu inquiété par le niveau d’essence de la voiture nous partons à la recherche d’un poste à gaz. Ce ne fut pas une mince affaire mais nous avons finalement réussi en demandant notre chemin et en galérant d’une indication flou à une autre, notre niveau d’espagnol étant encore au stade de débutant.

La route est longue. Mais les paysages sont un bon remède contre l’ennui. La végétation change tout doucement. Et nous passons d’une végétation rabougris et asséchées pour en arriver bientôt à une nature verdoyante et riche.

Nous prenons la route de la montagne verte (Monte verde). Ici c’est de la montagne. Je me sens dans les Alpes bien que je n’y suis jamais allé, on dirait le pays de Heidi. Vous vous rappelez?  La montagne est tellement jolie…Bon enfin, passons 😉

Les paysages sont à couper le souffle. Par contre la montagne c’est de la piste. De grosses roches vous empêchent de rouler au-delà des 30 km/heure. Mais le plus épeurant c’est de croiser les autobus, camions et voitures qui descendent à toute vitesse. Il n’y a aucun garde-fou ici. Alors prudence.

Nous arrêtons à quelques endroits pour admirer la vue et prendre quelques photos et à un de ces endroits par hasard nous apercevons des singes hurleurs. Une mère et son petit. Wow.

On continue notre périple. Ça commence à être long nous nous égarons quelques fois et devons sans cesse consulter la carte routière, google map et malgré cela on s’obstine un peu sur la direction à suivre. Car voyez vous au Costa Rica il n’y a pas d’adresse, pas de nom de rue et les indications ne sont pas toujours claires.

Nous arrivons enfin à notre hotel Le Belcruz B&B.

Nous avons été très bien accueilli par Randall et son épouse. Après une longue route difficile un café nous a été offert sur la magnifique terrasse où ils nourrissent les colibris. On  profite du paysage et de l’air frais.

La chambre est jolie, spacieuse et chaleureuse, Randall parle anglais et fait tout pour faciliter notre séjour. Il nous conseille bien sur les activités aux alentours. Sur le site même sera le meilleur endroit pour la photographie des colibris.

La région de Monteverde est magnifique. Les paysage sont à couper le souffle partout où l’on regarde. En ce qui me concerne j’ai adoré sa température fraîche (entre 19 degré le soir et 26 degré le jour) surtout après la chaleur torride du Pacifique. Nous y avons vus de magnifiques arc-en-ciel car il a fait souvent soleil et pluie tout à la fois. Mais une pluie très surprenante plutôt une bruine (crachin) comme lorsque l’on se trouve au pied d’une chute.

Étant des ornithologues amateurs nous avons trouvé dans la région de Monteverde que la nature gratuite est peu accessible. Contrairement à la région du Pacifique que nous venions de quitter avec ses plages facilement accessible. Nous avons du nous rabattre à marcher sur le bord des routes pour trouver de la faune à photographier.
Ceci dit nous avons quand même réussi à entrevoir de magnifiques oiseaux tant la nature y est riche et abondante!

Un arbre en fruits fut finalement la cible de notre visite quotidienne. Il était sur le bord de la route et attirait des oiseaux de partout! C’est les tangaras évèques et les merles qui nous font arrêter pour la première fois, mais à prendre le temps d’observer on y a vu notre premier toucanet émeraude, des geais enfumés, des orioles, des organistes et des “Guans”. C’est un résident local qui nous a montré les grands oiseaux discrèts qui se cachaient dans les arbres.

Nous avons fait trois activités payantes au Monteverde

Bien sur le tour est différent chaque nuit ils ne peuvent pas garantir ce que l’on va voir à chaque fois mais pour notre famille cela a été une très belle activité. Paresseux, serpents, petits oiseaux qui dorment, insectes de toutes sortes, le fameux kinkajou que nous n’avons pas vraiment vu cette fois là et même un tattoo qui a couru droit sur nous. Les tours sont guidés en anglais ou en espagnol et il est préférable de bien comprendre une des deux langues pour en profiter nettement. Notre guide était passionné et passionnant. Et très respectueux de la nature qui l’entoure. Une de nos premières activités au Costa Rica. Rien de grandiose mais un très bon moment.

Dans notre cas nous n’avons fait que les ponts suspendus et le téléférique. Il pleuvait et il ventait c’était plutôt froid cette journée là. Mais il faut savoir que ce n’est rien d’exceptionnel pour la forêt nuageuse qui reçoit normalement jusqu’à 25 pieds (7,5 mètres) de pluie par année. Avec les changements climatiques par contre on parle désormais davantage de 15 pieds (4,5 mètres). Le guide était intéressant et c’est une très belle rencontre avec la végétation de ce type de forêt. Je crois que 175 dollars pour deux adultes et un enfant c’est très cher pour le type d’activité. D’un autre coté j’avais très envie de faire les ponts suspendus. Et ce genre de ponts très sécuritaires ça doit s’entretenir et les guides intéressant bien payé  nous on est d’accord. Alors pour nous le prix convient mais il faut le savoir pour les famille à plus petit budget. (photos forêt nuageuse (2)). Photo vue des ponts, tete dans les nuages,gorzarbre.)

Personnellement je ne suis pas une fan des serpents. Par contre le tour guidé était très instructif et les guides sont des passionnés. Mathias et Rémi ont bien aimé cette activité. Parfait si vous désirez quelque chose de plus calme ou si il pleut.

Notre séjour dans le Monteverde a été apprécié de toute la famille, on y mange bien, il y a de nombreux restaurants et fiston s’est bien amusé avec “ses 3 amigos”: des chiens errants.

On ne l’a pas fait beaucoup mais la ville de Santa-Elena est pleines de petites boutiques qui mérite sans doute d’être explorées. Encore une fois, on y serait resté quelques jours (semaines ?) de plus! Mais voilà on prend ensuite la route vers Caño Negro dans le nord du Costa-Rica.