Conduire au Costa-Rica
Conduire au Costa-Rica est une expérience en soit! Mon expérience de conduite se limitait pas mal au Québec. On avait lu pas mal sur le sujet, je savais que beaucoup de routes allaient davantage s’apparenter à des chemins de bois, qu’il n’y a pas de numéro de porte et souvent pas de nom de rue non plus.
Pour trouver son chemin au Costa-Rica il vous faut une bonne carte, pas celle que la compagnie de location de voiture vous donne. Une bonne. Nous c’est Tout Costa-Rica qui nous l’a fourni avec la carte Premium. Le GPS fourni par la compagnie de location ne nous a pas été très utile, en fait on l’a essayé une seule fois. Ce qui nous a été très utile c’est que j’avais downloadé le Costa-Rica en mode hors connections dans google Maps.
C’est le GPS de mon cellulaire donc qui a été le plus utilisé durant le voyage. Attention, si vous le gardez “online” google maps est quand même gourmand sur les données j’ai rapidement passé 50 Mb. Les forfaits cellulaire d’itinérance sont extrêmement dispendieux (j’ai terminé avec une facture de 250$+).
« Suivre les chemins rouges autant que possible »
C’est le conseil que Marie de TCR nous avait donné. Les chemins rouges sur la carte c’est les routes pavées, et effectivement pour faire de la distance, il faut les suivre autant que possible au pris de certains détours. Ceci dit, ce n’est pas à cause que vous êtes dans un chemin de terre à une voie que vous êtes sur le mauvais chemin. Regardez bien le nom de chaque ville que vous croiser et vérifier sur la carte votre progression c’est votre meilleur indicateur.
Les routes pavées se conduisent très bien. On nous a averti que les limites de vitesses étaient très strictement appliquées mais rapidement vous allez découvrir que le trafic les dépasse allègrement. C’est donc peut-être exagéré. Attendez vous à vous faire dépasser un peu partout, sur les lignes doubles également. À part les limites de vitesse il semble avoir bien peu de règlements, des céder, des stops et quelques lumières. Les gens se stationnent partout, des deux côtés de la rue, souvent en contraignant le trafic (Limon est particulièrement terrible avec ses hordes de semi-remorques).
Les routes en terre sont incontournable: péninsule de Nicoya, Monteverde et Caño Negro par exemple. On roulait souvent sur la climatisation pour ne pas ouvrir les fenêtre dans toute cette poussière. Si vous n’êtes pas familier à conduire dans les chemins de bois, faites attentions en descendant les côtes: le gravier libre rend les freinages hasardeux. Ça se fait très bien mais une vitesse réduite: il n’y a pas de garde-fou même en haut des falaises. Vous allez croiser des poids lourds alors que même croiser une autre voiture c’est “challengeant”. D’ailleurs là dessus pas d’orgueil, rangez vous sur le bord et laisser passer l’autre, c’est apprécié des autre conducteurs.
Les ponts sont presque toujours une voie et on doit faire un céder, même sur les grandes routes. Sur les routes en terre certain ponts sont impressionnant, sans garde fou, ou garde fou brisé, il n’y a pas large pour traverser. Ceci dit ça se fait très bien.
Nous on a loué un RAV4 de la compagnie Target. La compagnie essaie de vous pousser toutes sorte d’assurances, vous prend 3 paiements dont deux “ouverts” sur votre carte de crédit et ça prend une bonne heure passer à travers tout le papier. En fait lorsque l’on vous loue la voiture sur le contrat on indique toutes les rayures qu’il y déjà sur le 4X4. Et on en fait une petite représentation sur papier. Comme on le sait tous le Costa Rica c’est de la piste, de la brousse, de la jungle, une seule voie étroite et on doit se débrouiller comme on peut en croisant des autobus…
Alors nous avons fait une rayure supplémentaire. Le problème c’est que l’on nous a chargé cette rayure 60 000 Colones. Le type de l’agence Target impitoyable nous fait la morale et dit qu’il doit repeindre le panneau à cause de cette rayure et que c’est le coût.
Bon je veux bien prendre en considération la faute, on a effectivement rajouté une rayure au dix-huit qui y sont déjà. Mais à l’origine il nous remet un camion déjà rayé alors c’est bien entendu qu’il ne font pas repeindre le camion à chaque fois. Du coup c’est qu’il charge chaque rayure à chacun de nous sous le faux prétexte d’une peinture neuve.
Nous n’avions pas envie de nous battre davantage. Nous étions fatigués de notre voyage et devions partir pour l’aéroport alors on a laissé tombé. Mais je crois que l’on devrait être mis davantage au parfum. La prochaine fois je pense que je me traîne du poli pour estomper les éraflures avant de rendre la voiture.
Faire de la route au Costa-Rica fait partie du Voyage. Les paysages sont splendides et changeants. Il faut être à l’affût, c’est ainsi que nous avons déniché bien des oiseaux de proies, un manakin sur un fil et nos premiers singes! Les singes étaient juste au dessus de la route, après avoir immobilisé notre voiture, un seconde nous a imité, puis un motocycliste, puis un autre véhicule! L’agriculture lui même est intéressantes, les animaux sont en libertés dans leurs champs. Les pâturages ne sont pas mécanisés, garnies d’arbres, souvent majestueux et parfois fleuri.
En fait, prendre le temps de s’arrêter est un requis, même si la route est longue! En montant à Santa-Elena c’était à se brûler la rétine tant c’était beau!
Les arrêts dans les sodas sont souvent aussi des bons moments! C’est plaisant d’arrêter dans des kiosque de fruits! Bref, si on exclus les grosses villes, la route est une expérience super agréable!!
On a adoré notre voyage au Costa-Rica!
0 Comments